Yu-Gi-Oh! (tomes 13 à 17) et Bleach (tomes 16 à 20) – NANA RELIT… #4

Je suis à la bourre je sais. Je vais essayer de poster dans le mois les relectures de juillet mais je ne promets rien !

Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi (Kana) – Tome 13 à 17

Nous arrivons enfin à la fin de l’arc Royaume des duellistes avec des duels finaux tous aussi intenses entre Maï vs Yugi, Jonouchi vs Bandit Keith et, sans surprise, Yugi vs Pegasus en finale. Tout ces duels nous offrent non seulement des stratégies bien réfléchies et travaillées mais servent une fois de plus à saisir les messages que Takahashi veut nous transmettre à ses lecteur.rice.s.

Dans ce review, je vais parler de la défaite et son impact dans l’évolution de notre protagoniste. Il faut savoir que le mangaka était contre l’idée de vivre dans un monde où existent des gagnant.e.s et perdant.e.s préférant faire des échecs une occasion de grandir.

Yugi perd pour la première fois contre Kaiba (là où le tome 13 reprend juste après la triste fin du précèdent). Disons que qu’il a préféré abandonner le match afin de sauver la vie de Kaiba qui lui faisait un odieux chantage (sauter du haut du château s’il s’en sortait perdant). Au final, le rôle du perdant n’est autre que celui de Kaiba ne serait-ce qu’à cause de son geste déloyal et de sa lâcheté. Plus tard, ce dernier perdra un duel parce que, dans un premier temps, c’est Yugi qui doit battre Pegasus (pour des raisons scénaristiques) ; mais cette énième défaite lui sert de leçon afin de se reconstruire complètement et de repartir sur des bonnes bases avec son frère Mokuba et lui-même.

Revenons à Yugi. Suite à cette capitulation, notre héros est prêt à baisser les bras en confessant à ses ami.es la peur de son double (qui était prêt à continuer le duel malgré tout). Heureusement, ses ami.es sont là pour l’aider à relever la tête.

Le soir même, Yugi partage à Anzu son désir de devenir aussi fort que son propre double réussissant ainsi à vaincre sa peur. Quant à son double, il la vainc grâce à son duel contre Maï qui lui apprend l’importance d’un échec.

Le double de Yugi ne prenant pas ce duel au sérieux et voulant en finir au plus vite, sa déstabilisation par la présence de Pegasus (joliment illustrée en une case) l’empêche de jouer correctement et avec respect contre Maï. Ce duel est non seulement intéressant car il nous offre une Maï un peu plus piquante (en touchant un peu l’égo masculin de son adversaire. Perso, j’adore !) dans ses mots qui permet à son adversaire de retrouver son véritable soi et le courage d’assumer une défaite comme elle a pu le faire après que Jonouchi l’ait vaincue. L’autre Yugi fini enfin par comprendre qu’il a aussi besoin de celui qui l’héberge afin d’aller de l’avant et qu’en cas de faiblesse, Yugi sera toujours là.

Grâce au duel contre Maï, Yugi peut battre Pegasus qui possède un jeu quasi invincible grâce à sa carte du Toon World dont seuls les monstres toon peuvent les vaincre. En plus de son œil millénaire qui lit dans son jeu, Pegasus joue à merveille avec la psychologie de ses adversaires, chose qu’on a pu voir lors de son duel contre Kaiba (qui a fini par subir une troisième fois un jeu de la sanction).

Les deux Yugi arrivent à être en communion pour la première fois et contre attaquent le mind scan de Pegasus en alternant leur âme quand l’un tire et pose une carte. Je me souviens avoir adoré ce petit retournement de situation lorsque je l’ai vu pour la première fois l’animé. Malheureusement, Yugi tombe dans un profond coma lorsque Pegasus instaure un jeu des ombres laissant son double jouer seul. Même si le pouvoir de l’amitié occupe une grande place dans cette victoire, c’est notamment grâce à l’association lumière/ténèbres illustré par le Magicien du Chaos (Yugi/Yami) que la victoire a été acquise.

L’évolution de Takahashi s’affirme de plus en plus

Cet arc a permis à Yugi de devenir plus confiant, plus déterminé et plus fort qu’au début. Quant à son double, pour la première fois, il ne puni pas son adversaire comme il a pu le faire jusqu’à maintenant. Si lui a permis à Yugi de gagner en assurance, ce dernier l’a encouragé à devenir plus indulgeant et moins cruel envers ses adversaires.

J’ai souvent entendu (de façon blagueuse par moment) que Yugi était un schizophrène mais c’est passer à côté du message que l’auteur veut faire passer. Nous avons tous et toutes cette petite voix intérieure, une part d’ombre en nous voire une seconde nature sans que cela tombe dans la maladie mentale. Qui ne s’est pas retrouvé.e seul.e à parler avec soi-même afin de se remettre en question ou d’aller de l’avant ?

C’est aussi là qu’on découvre l’origine des motivations de Pegasus en la personne de Cyndia, son grand amour alors décédée prématurément. Tombé dans la dépression et refusant de faire le deuil, Pegasus part en Egypte afin de retrouver l’inspiration pour peindre et c’est là qu’il rencontre Shadi, le personnage énigmatique qui avait mi à l’épreuve Yugi dans l’un des premiers tomes. De cette confession, nous apprenons d’où s’est inspiré Pegasus pour créer Magic and Wizards et sur les items millénaires (la scène où Shadi met l’œil à Pegasus me fait toujours froid dans le dos que ça soit dans l’animé ou le manga).

Pegasus est un de mes persos préférés du manga par son côté enfantin, mégalo, génie mais surtout tragique. C’est également celui qui aide l’autre Yugi à devenir moins sombre (en l’avertissant sur les sombres pouvoirs des items millénaires) et dans ce qu’il va devenir dans un prochain arc qui sera sa quête de son identité.

Un mini-arc s’installe juste après, Dungeon Dice Monsters, un jeu créé par un nouveau personnage récurant, Otogi Ryuji dont le père tient un magasin de jeu juste en face de celui du grand-père de Yugi. Un arc sympa qui nous permet de renouer avec l’esprit du début du manga avec un autre jeu autre que les cartes. N’étant pas familier avec ce jeu, Yugi a été un peu gourmand lors de son choix des monstres mais comme toujours, il fini par trouver une solution (sans son puzzle et la présence de son autre lui) et grâce à l’aide de Yami Bakura qui, cette fois, devient une aide. Ce dernier est toujours aussi énigmatique à ce stade du manga mais on commence à comprendre sa présence et son rôle. Patience, son moment viendra !

J’aurais quand même aimé avoir le point de vue du Sogoruku concernant son duel avec le père de Otogi dans lequel ce dernier à eu le visage défiguré après sa défaite. Une petite explication à son petit fils ou même, entre les deux hommes n’aurait pas été de trop.

Je vais éviter de parler du nouvel arc qui s’installe dès le tome 17 puisque j’en aurais l’occasion dans le prochain article. Ce que je peux dire, c’est que ça promet du lourd. Tu dois t’étonner que je n’ai pas parlé de Jonouchi qui est mon grand chouchou de Yu-Gi-Oh. J’ai jugé inutile de le faire puisque je vais écrire un article une fois le manga terminé mais par la suite, il va nous offrir d’autres belles choses, crois-moi.

Et si on parlait un peu des personnages secondaires comme Honda qui, malgré le Death-T, veut aider Kaiba afin de lui rendre l’ascenseur depuis que son petit frère l’a sauvé ou encore Anzu qui accompagne et comprend de plus en plus Yugi et son double au fil de l’œuvre comme si elle était à notre place. Mention spéciale au moment où elle remet à sa place le lourdingue qui la drague dans la salle d’arcade. Malgré leur rôle mineur, il et elle ne sont pas dépourvu.es de personnalité et ça me suffit pour les apprécier.

Je voudrais faire quelques reproches concernant la traduction : la carte Harpy Lady devient maintenant Happy Lady. Et je crois que ça va rester ainsi. Sinon, j’ai relevé pas mal d’erreurs d’impression (ou de découpage). Il me semble que ça sera assez récurent par la suite. Je me demande si c’est le cas dans les éditions doubles de Yu-Gi-Oh! mais si une nouvelle édition du manga voit le jour, j’encourage Kana à corriger ces erreurs.

Prochain article consacré aux relectures de juillet, l’arc Battle City !

Bleach de Tite Kubo (Glénat) – Tome 16 à 20

Nous arrivons à grand moment de l’arc Soul Society là où le capitaine de la 5e division, Sozuke Aizen n’était en réalité pas assassiné et nous dévoile son vrai visage, un grand moment du manga. En mettant en place un plan construit au millimètre près en compagnie des capitaines Ichimaru et Tosen, Aizen a su brillamment manipuler tout le monde en montant les un.e contre les autres. Cette trahison a en particulier touché les vice-capitaines Matsumoto (qui entretient une relation ambigüe avec Ichimaru), Hisagi (vice-capitaine de Tosen) et Kira (idem mais pour Ichimaru) et le capitaine Saijin Komamura qui entretenait une belle amitié avec Tosen. Quant à Hinamori, la vice-capitaine de Aizen, elle a été froidement poignardée par son idole. A ce propos, ce moment fut mon tout premier contact avec Bleach… Oui j’ai été spoilée mais ça ne m’a pas empêchée d’être surprise par le stratagème du désormais antagoniste.

Kefka Palazzo après le cataclysme

De ce plan, nous apprenons également qu’il était derrière l’assassinat des 46 bureaux du Chuô, en gros ceux qui décident de tout et jugent les peines dans la Soul Society, qu’il avançait de plus en plus la condamnation de Rukia. Cette dernière s’est retrouvée malgré elle dans un sacrée merdier à cause d’Aizen mais également celle de Urahara qui avait créé le hogyoku, une sorte d’artéfact qui permet à un shinigami de s’hollowmorphoser dépassant ainsi les capacités d’un.e shinigami capitaine (métamorphose que seul Ichigo bénéficie).

Mais jugeant sa création trop dangereuse, Urahara a décidé de le cacher dans un.e shinigami (sans demander sinon ce n’est pas drôle) et Rukia en a été la victime ; mais en plus, il lui lègue un corps artificiel qui permet de la transformer en humaine afin de garder le hogyoku. Très sympa le vendeur de confiseries (c’est une des raisons pourquoi je ne le porte pas dans mon cœur).

A travers les tomes 16 à 20, Kubo montre en exergue les problématiques d’une société et du regard des autres sur autrui : la discrimination ethnique, physique ou même par le rang, le féminicide non jugé, l’abus de pouvoir. Ces injustices pousses certain.es des personnages de Bleach à devenir un.e shinigami et c’est là que je vais parler d’un des personnages qui m’a pas mal marquée lors de ma première lecture et que j’apprécie, Tosen Kaname, capitaine de la 9e division. Par le passé, il s’était lié d’amitié avec une femme au sens aigu de la justice valeur que partage Tosen. Le souhait de la jeune femme était de faire régner la paix mais malheureusement, elle fut assassinée par son mari et c’est en son honneur que Tosen a souhaité devenir shinigami à son tour. Après, il n’est pas exempt de tout reproche malgré ses bonnes valeurs puisqu’il fait parti des traîtres de la SS mais vu que comment les 46 bureaux n’a pas puni le meurtrier de son amie, je peux comprendre son aversion pour la société pour laquelle il bosse.

Avec son ami Komamura (un de mes capitaine préféré.es), ils livrent un combat contre Zaraki Kenpachi alors traité comme un pestiféré à cause de sa nature brutale. Comme certain.e.s shinigami contestent la condamnation de Rukia (même si Zaraki n’en a rien à foutre et cherche plutôt Ichigo afin de se rebattre contre lui), cela lui donne une occasion de s’en prendre à lui. Ce combat est une occasion au colossal capitaine de la 11e division de nous prouver qu’il n’est pas seulement une machine de guerre et qu’il sait se servir de ses méninges afin de contrer le bankai de Tosen qui lui prive de ses sens.

Une autre chose que j’apprécie beaucoup chez Zaraki, c’est qu’il s’en fout de l’apparence de quiconque. Lorsque Komamura se fait briser son casque, craignant d’être moqué et rejeté par son apparence, il est surpris de la réaction stoïque de son adversaire.

En restant sur le thème du sens de la justice, les deux capitaines Jushiro Ukitake (13e) et Shunsui Kyoraku (8e) se rebellent contre leur incorruptible (et têtu) capitaine général, Genryusai Yamamoto qui ne semble pas juger la condamnation de Rukia disproportionnée.

Je ne sais pas si se dévoiler si tôt était nécessaire pour coller une punition à ceux qu’il considère comme ses fils, mais bon ne serait-ce que pour cette planche, je me dis, pourquoi pas ?

Je rêve d’une statue de cette planche

Parlons maintenant de la différence de classe et de rang avec l’un de mes combats préférées et sans doute l’un des plus beaux mais aussi frustrant de Bleach, Renji contre Byakuya. Alors qu’il vient tout juste d’atteindre le bankai, déterminé à sauver Rukia, Renji tombe sur Byakuya lui barre le passage. Je vais essayer de ne pas trop en dire de suite puisqu’un article verra le jour sur Renji, mais ce combat est juste magnifique. Même aux portes de la mort, la détermination de l’homme aux cheveux cramoisis est incroyable et laisse une sacrée démonstration. Alors qu’il le prenait avec dédain, Byakuya réussi à être impressionné par son vice-capitaine.

Alors oui, je dis que ce combat est aussi frustrant car Renji est laissé pour mort mais dans cette défaite il en sort gagnant, gagnant d’avoir obtenu le respect et la reconnaissance de Byakuya. Je vois ça comme une victoire de la classe populaire sur la haute société (ouais je me la joue analyste de comptoir. Pour pousser le cliché jusqu’au bout, j’ai un Bac L). Personnellement, la relation qu’ils entretiennent tout les deux est l’une de mes préférées.

Plus tard, Renji sautera encore un autre obstacle en la personne d’Aizen qui l’ordonne de lâcher Rukia (qui les supplie pourtant). Le jeune homme n’a plus peur, gagne en confiance en évitant de recommettre ses erreurs quitte même à mourir.

Ce combat contre Renji a permis à Byakuya d’évoluer un peu mais surtout grâce à celui contre Ichigo (qui arrive à stopper dans une scène magnifique le Kikô-ô, bourreau en forme d’oiseau de feu… Mais pas tout seul, ne l’oublions pas !) qui a réussi à avoir son propre bankai. Le shinigami suppléant ne comprends pas pourquoi le noble ne souhaite pas sauver sa sœur à cause d’un honneur ou d’un principe à respecter. Personnellement, ce n’est pas un combat que j’aime de ouf car je trouve ça un peu facile qu’Ichigo arrive à battre (même s’il ne l’a pas mi KO) un capitaine avec de l’expérience alors qu’il a un jeune bankai (qu’on m’épargne le « ouais mais c’est le héros »… je sais et on sait pourquoi il est ainsi, laissez-moi trouver un défaut à ce fight, SVP). Cependant, il est intéressant de voir la manière dont Byakuya passe du dédain, au dénis puis à la reconnaissance envers son adversaire. Ces phases le poussera vers une remise en question en fin de tome 20 là où il sauve Rukia de la mort. L’évolution de Byakuya est une très bonne chose et est l’une de mes préférées du Bleach.

J’ai beaucoup entendu de la bouche des fans que l’arc Soul Society était ennuyante. J’avoue ne pas comprendre. Il faut bien que ça prenne un peu de temps pour installer quelque chose dans une intrigue principale et Kubo s’en sort très bien pour nous mettre sur le fait accompli.
Les combats sont très beaux. Grâce aux textes dotés d’une belle finesse, ils racontent une histoire, permettent de faire évoluer des personnages, confrontent des mentalités et visions différentes (comme par exemple la beauté et la morale) entre les personnages mais également à nous lecteurs et lectrices. Des moments incroyables m’ont faite vibrer et émue et nous ne sommes que dans le second arc ! C’est justement pourquoi j’aime Bleach malgré les défauts qu’on peut lui reprocher (et que je puisse râler de temps en temps).

Et Kubo ne cesse d’évoluer question illustration nous offrant de sacrés belles planches sur deux pages ! C’est juste dommage que certains artworks ne soient pas en couleurs (du moins, ceux qu’ont devine qu’ils le sont) et que le milieu de page gâche un peu.

En tout cas, je me lasserais pas de l’arc Soul Society qui met déjà la barre haute. Hâte de redécouvrir celui des Arrancars et en particulier, au Hueco Mundo.

4 commentaires sur « Yu-Gi-Oh! (tomes 13 à 17) et Bleach (tomes 16 à 20) – NANA RELIT… #4 »

  1. Pour ce qui est de ton analyse de la victoire de la classe populaire en parallèle de la défaite de Renji, je considère qu’on peu presque considéré ce genre d’interprétation comme canon, puisque l’arc SS ne se cache absolument pas de son discourt sur les inégalités et les injustices sociales (Byakuya est quand même un noble qui utilise ses relations et privilèges pour faire accepter à Rukia un contrat qu’elle aurait sans doute refusé autrement : « Bonjour! On ne se connais absolument pas et tu ressemble trait pour trait à feu ma femme… Veux-tu être ma sœur? », et au Centrale 46, il n’y a personne qui semble remuer le petit doigt pour qu’on arrête d’envoyer des âmes d’enfant à Izunuri). Concernant ce combat, j’aime aussi beaucoup le passage à propos de la promesse que Renji s’est faite à lui-même. (C’est le moment de faire moi aussi mon analyste de comptoir… Parce que c’est marrant.) De part sa dévotion à la loi et sa fidélité à ses serments, Byakuya est en quelque sorte privé de son libre arbitre puisqu’il doit agir pour appliquer des règles et des principes qu’il n’édicte pas lui-même et qui peuvent changer sans qu’il ait un quelconque contrôle dessus. De son côté, Renji, en suivant ses propres lois, peut agir comme bon lui semble. J’ai toujours eut l’impression que c’était ça, plus que la petite discussion avec Ichigo après le combat, qui l’avait mené à protéger Rukia face à Gin en fin d’arc.

    Je suis aussi heureuse de rencontrer quelqu’un qui partage un peu mon point de vue sur le combat final de l’arc, qu’un m’a souvent vendu comme le meilleur affrontement de tout Bleach, qui m’avait aussi dérangé dès le premier re-visionnage, d’une part parce qu’Ichigo, qui pratique le shumpo depuis probablement moins d’une semaine réussi sans trop de problèmes à dépasser quelqu’un qui s’y entraine depuis cent ans (à mon avis, il devrait encore en être au stade où il apprend à se réceptionner quand il ratte un virage à grande vitesse). Et ainsi de suite à chaque étape du combat… Pour me consoler, j’ai fini par me dire qu’en fin de compte, au moment du dernier acte, Byakuya avait dissolu sa lame avant l’impacte, ce qui explique à la foi la survie d’Ichigo et le que son Bankai ne semble pas avoir garder de séquelles durant la suite de l’histoire.
    Je trouve un peu dommage de sacrifier la cohérence du combat (et la difficulté de montée en puissance qui fait passer presque tout les personnages pour des flemmards comparés à Ichigo) pour renforcer la symbolique.

    Je crois me souvenir avoir lu dans une précédente critique que tu ne portais pas vraiment le personnage de Byakuya dans ton coeur. Est-ce que la relecture t’as fait l’apprécier davantage (parce que je pense qu’on peut très bien reconnaitre la bonne exécution de tel ou tel développement sans pour autant y être connecté)?

    Désolée si je m’étale un peu ou que mon commentaire n’est pas très structuré!
    Salut!

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    1. Hey ! Je me permets d’abord de citer ta phrase « je considère qu’on peu presque considéré ce genre d’interprétation comme canon, » pour te dire merci, je le prends pour un compliment aha ! Et ce que tu dis par la suite c’est aussi à ça que je pensais car quand Ichigo et sa bande sont pour la première fois à Inuzuri, les gens qui y vivent ne portent pas tellement les Shinigami dans leur cœur. J’aurais aimé en voir un peu plus sur la populace de la SS (une révolution contre le système ou encore des shinigami qui souhaitent les aider à avoir une meilleur vie quelque chose comme ça… Sans doute qu’ils le font en off, à nous d’imaginer aha)
      J’aime beaucoup ton analyse « de comptoir » et c’est exactement ce que je pense en plus. C’est pour cela que c’est un combat que je porte énormément dans mon cœur même, comme je l’ai souligné dans mon article, méga frustrant. Je ne te cache pas que j’ai faillit en lâcher une larme !

      J’y avais pas pensé comme ça. bon en même temps, je ne suis pas vraiment douée pour commenter les combats comme les commentateurs de foot préférant analyser ou partager ma vision d’un combat qui raconte quelques chose aha. Mais ce que tu dis est vrai, bon sang ! N’oublions pas que sans son hollow intérieur, Ichigo aurait été vaincu par Byakuya (sauf s’il y aurait eu un autre plot twist du style, Yoruichi qui s’interpose une fois de plus ?)
      J’ai beau aimer Ichigo et ses valeurs mais le fait qu’il soit un perso principal gâche un peu des moments qui auraient pu être ceux des autres parce que comme c’est le prota, il faut lui laisser le meilleur rôle mais ça c’est dans tout oeuvres d’action ayant un.e prota assez spécial ^^ ».
      J’ai lu et je savais au fond que ce combat a été considéré comme étant un des meilleurs mais je suis désolée, je ne le mettrais même pas dans un top 5 puisqu’il ne m’a pas donné autant de frissons qu’un Renji vs Byakuya ou un Unohana vs Zaraki par exemple.

      Alors en fait, je l’aime bien et bien plus que certains personnages dits mainstream de Bleach. Bon par contre son côté perso à fangirls en furie m’énerve un peu (ah j’en au lu des « haaan Bya-sama il est trop boooo » … ouais connasse ta gueule !). Non sérieusement, s’il n’avait pas évolué, il m’aurait été difficile de ne pas l’apprécier. En fait je ne sais même pas si je le placerais en top 10 de mes perso préférés. Au début, difficile de l’aimer pour ses prises de décisions concernant la condamnation de Rukia et son dédain pour les personnes de classe dite inférieur (et ça, c’est quelque chose que je ne supporte pas). J’ai réellement appris à l’aimer à partir du début de l’arc Guerre Sanglante quand il a faillit y passer contre As Nödt. On voit qu’il a vraiment évolué, considère réellement Rukia comme étant sœur, Renji son compagnon d’armes (la première fois qu’il fait, c’est s’inquiéter pour eux !) et quand il demande à Ichigo de sauver la SS. Là je me suis dit « ouah ! quelle belle évolution tu as eu mon salaud ! ». Il a su se rattraper et à ne plus commettre la même connerie et il ne m’est pas possible de le détester.

      Ne t’excuse pas, l’espace commentaire est fait pour ça et ça me fait plaisir de recevoir des commentaire constructif comme le tiens. Un grand merci de l’intérêt que tu as porté à mon article !

      Au plaisir de te relire !

      J’aime

      1. C’est vrai que maintenant que tu le dis, je vois une foule de fan-fiction estampillées Wattpad avec pour protagoniste TN s’il s’agit d’un one shot ou bien d’une quelconque Mary Sue de la Deuxième Division (jeune et belle prodige qui a remplacé Soi Fon grâce à son talent naturel et sa bonté envers ces subordonnées) qui fait fondre la couche de glace de son petit cœur brisé après cinquante chapitres de discussions inutiles et le sort de son deuil en lui faisant redécouvrir l’amour (pour bien la valoriser, Hisana était une manipulatrice qui en voulait au statu de Byakuya), dans le cas d’une fic longue…

        C’est dommage que certaines personnes se concentrent sur cet aspect du personnage alors que comme tu le dis, ce qui est justement intéressant chez Byakuya, c’est son développement. Avec son combat contre As Nodt, c’est sûr que Kubo lui avait offert une sacrée porte de sortie. J’ai lu pas mal de fois que la meilleure option aurait été de le laisser mourir à ce moment-là et, même si je pense effectivement que ça aurait été une très bonne (et très tragique) conclusion pour le personnage, je ne peux pas reprocher à l’auteur de l’avoir maintenu en vie durant le reste de l’arc, puisque mes scènes préférées avec le personnage se situent justement après sa fausse mort. Même si on ne met plus vraiment l’accent sur lui, j’ai l’impression de se retrouver face à sa propre mort lui a fait prendre conscience de son affection pour Renji (avec lequel il n’était pas particulièrement aimable durant les premières minutes du combat) et Rukia.
        Dans son cas, ils n’ont pas vraiment eu d’interaction après l’ellipse au moment du Premier Assaut. Cependant, la dernière action significative de Byakuya vis-à-vis d’elle a été de tuer l’Espada qui s’apprêtait à l’achever, non par devoir, mais bien parce qu’il considérait que Zommari avait porté atteinte à sa fierté en s’en prenant à sa sœur. Il s’agit vraiment d’une interprétation personnelle, pour le coup, mais j’ai l’impression qu’il ne s’agit pas d’une preuve d’amour envers sa sœur, puisque la fierté est vraiment un concept associé à Byakuya tout au long du récit et, un de ses accomplissements en tant que personne et justement de la mettre de côté pour supplier Ichigo. J’ai donc plutôt l’impression que, à ce moment-là de l’histoire où il laisse ces actions dictées par sa fierté, il s’agit encore de suivre de manière mécanique un ensemble d’injonctions extérieures de manière impersonnelle, en l’occurrence, la promesse faite à son épouse d’adopter sa sœur et de la protéger. Il faut ajouter à cela qu’après le combat, il ne tente pas vraiment d’engager la conversation avec Rukia, et reste assez distant avec elle. Même si les changements dans leur relation ont sans doute commencé durant l’ellipse, ce n’est que pendant le combat contre As Nodt, qu’on le voit commencer à dépasser son rôle de (sur-)protecteur indifférents aux souhaits de sa sœur pour endosser celui de frère ainé en laissant Rukia affronter As Nodt et en ne lui portant assistance que quand c’est nécessaire, en la conseillant et la complimentant… Je trouve qu’en terme de conclusion d’arc, c’est bien plus impactant que de le laisser mourir en martyr et constater plus tard que Renji et Rukia sont parvenus à sortir de son ombres.

        Tout ça pour dire que j’ai l’impression que l’auteur à un réel talent pour créer des relations dysfonctionnelles sans trop les stigmatiser, mais j’ai l’impression que seule celle entre Renji, Rukia et Byakuya trouve vraiment une forme de résolution. (Non, je ne penses pas du tout à toi, Isshin Shiba qui n’a pas tenté de déculpabiliser ton fils ainé après la mort de sa mère, qui a laissé ta fille Yuzu assurer l’ensemble des tâches ménagères, n’a pas expliquer à tes enfants leurs origines, quand bien même deux d’entre eux étaient réceptifs à la présence des fantômes…)

        En ce qui concerne les injustices à Soul Society, j’ai aussi été assez déçu que passé l’étape du « tout les shinigamis ne sont pas des ordures finis », on ne s’intéresse plus trop aux conditions de vie dans le Rukongai et pourquoi ils y sont si détestés. Je crois que les romans Can’t Fear Your Own World se penche un peu sur ce côté pas vraiment avouable du fonctionnement de la Soul Society (en tout cas avec l’antagoniste) mais je pense qu’à vue de nez, on peut dégager une quantité tellement monstrueuse de problèmes rien qu’au sein du Sereintei que je penses qu’on est plus sur une dystopie qu’une utopie. Je crois que je n’ai fait que gratté la surface, mais de tête, je peux déjà citer celles-là :
        – Le Central 46 édicte (Urahara dit que c’est lui qui a dit que les shinigamis jugés dangereux devaient être emprisonnés) et juge les crimes et délits.
        – Il y a une police militaire.
        – La haute noblesse, en s’emparant des postes de responsabilités et en les monopolisant, exerce un pouvoir démesuré sur la société. (Yoruichi s’était emparé de la seconde et des commandos secrets et le Frelon Asiatique, qui dirige actuellement la division, dirigé par le Frelon Asiatique, provient d’un clan vassal des Chihonin ; Kyoraku, sans être du niveau des Cinq Grandes Familles, est quand même un grand noble ; Byakuya a hérité du poste de capitaine de son grand-père ; Isshin et Kaien Shiba occupaient tout deux des postes de responsabilité au sein du Gotei.)
        – Les autorités distribuent des armes tellement puissantes aux soldats qu’elles engendrent des individus tellement puissants qu’ils deviennent impossible à contrôler (Si Yamamoto décidaient de se mutiner, je ne suis pas sure qu’on puisse y faire quoi que ce soit…).
        – Ces Zanpacutos peuvent très bien être voler, comme celui de Zaraki. (A mon avis tout les chefs de mafia du Rukongai sont armés de zanpakutos volés…)

        Voilà, c’est encore très long, et un peu moins intelligent que la dernière fois, mais j’espère que tu trouveras tout de même une ou deux choses intéressantes.

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      2. Han ce genre de fan fiction… Dieu merci je ne suis jamais tombée dessus… Je dois être forte pour ne jamais tomber dessus. Mais je ne suis pas étonnée de ce genre. Les gens aiment s’approprier une oeuvre ce qui peut donner de très bonnes idées mais pas toujours et pour les exemple que tu m’as citée, là c’est juste abominable quoi… C’est à ce se demander s’ils ont compris l’oeuvre et les relations entre les personnages XD

        Je fais partie des personnes qui pense que Byakuya aurait dû y rester lors de la première invasion des Quincy. J’ai eu peur pour lui la première fois et quand j’ai lu « Byakuya est mort » je me suis que tout le monde peut y passer. Puis quand j’ai sur qu’il ne l’était pas, j’ai été au final déçue. Je trouve que cette fin était magnifiquement illustrée et en regardant l’adaptation de l’animé, ma pensée s’est renforcée. Personnellement, je n’aime pas trop son implication dans le combat de Rukia contre As Nödt. Elle aurait pu se démerder seule comme une grande. Du coup, j’appréhende un peu l’épisode de samedi et pourtant j’aime ce combat mais je trouve qu’il aurait pu être plus significatif pour venger son frère. Mais peut-être que mon avis sera plus nuancé après j’en sais rien ^^.
        Cela dit je comprends pourquoi tu aimes ce moment qu’il a eu dans ce combat. Mais sa mort aurait donné un meilleur arc narratif et évolution à Renji et Rukia (et on aurait assisté à des moments émouvants entre eux où ils se soutiennent comme ils ont pu le faire par le passé). D’ailleurs, pour le futur arc à venir, ça aurait sympa de revoir Byakuya qui revient de l’enfer et de prolonger leur arc narratif mais bon. (et je te remercie mille fois de citer Renji parce que les fans l’omettent TOUJOURS (volontairement) alors qu’il est quand même important pour Byakuya même s’il ne le montre pas mais j’ai toujours compris qu’il l’estimait à son égal .. pas comme certains fans qui ne voient et comprennent ce qu’ils veulent comprendre par pur mauvaise foi)
        De mon côté, j’adore le geste qu’il a fait pour le mariage de Renji et Rukia et de savoir qu’il est un super oncle pour leur fille Ichika (même si je l’avais senti au fond de moi) me fait chaud au coeur. Qui l’aurait cru qu’il ferait ça ?

        Ben en fait, leur écriture est vraiment l’une des plus réussies du manga je trouve.
        Oof ! la balle perdue à Isshin XD. j’adore Isshin mais… ouais il aurait pu en parler de tout ça et de tout dire la vérité à son fils… Pendant tout ce temps, Ichigo a passé sa vie à s’en vouloir pour rien ! C’est chaud quand même. Et quand je vois des gens dire que Isshin est un des meilleurs pères de shonen, ça me fait marrer. Ils disent ça parce que c’est l’un des rares manga où le père est présent (si on compare avec Yu-Gi-Oh, ils ont quasiment tous des père absents ou de merde mais au moins ces pères ont eu un véritable impact sur leur fils).

        Alors je n’ai pas encore lu ce roman. j’ai le premier tome mais j’attend de refinir le manga pour pouvoir le faire.

        En effet oui c’est que les grandes familles nobles qui occupent un poste de capitaine ce n’est pas très équitable au final et ça donne un sentiment d’injustice une fois de plus de ce côté même une fois le manga fini. Mais j’aurais aimé qu’ils aident les gens du Rukongai quand on voit comment Zaraki, Renji et Rukia et certains autres ont vécu en plus, y a moyens de faire quelque chose de bien avec ça.

        Nan au contraire c’est intéressant ce que tu m’as dit et c’était un plaisir de te lire et te répondre !

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