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Home, Sweet Home (FFV) : la solitude et nostalgie de Bartz – DOSSIER #10

Et dire que ce type d’article avait commencé par un test car je souhaitais partager mon thème favori des Final Fantasy. J’écoute très souvent les OST des Final Fantasy et il est indéniable de reconnaitre qu’il font partie intégrante d’un univers, d’un personnage ou même d’une situation. Nobuo Uematsu (et ses successeurs) savait très bien ce qu’il faisait.

Parlons maintenant d’un autre thème que je chéris énormément. N’ayant jamais encore joué à Final Fantasy V, j’ignorais à quoi ressemblait sa bande-son. C’est le tout premier Thearhythm qui m’a permise de découvrir ceux des FF non-joués et d’avoir des coups de cœur dont la piste star de cet article.

Il faut savoir que Home, sweet home est appelée en japonais, Haruka Naru Furusato (はるかなる故郷) qui se traduit un peu par « un foyer lointain » ou « loin de chez moi ». Nous allons comprendre pourquoi.

Lorsque je l’ai entendue pour la première fois, Home, sweet home m’évoquait la nostalgie à l’univers très moyenâgeux au point d’imaginer un.e barde la jouer. Elle m’obsédait même au point de l’écouter très souvent sans avoir joué au jeu d’origine. Puis en 2020, tout en continuant mon marathon FF, je me lance enfin dans le cinquième opus et… je découvre enfin le fameux moment où ce morceau est joué. Mon sentiment de nostalgie s’était encore plus confirmé en prenant conscience du passé de son protagoniste, Bartz Klauser.

Nous entrons donc dans le village de Lix, là où Bartz est né et a grandi. Des flashback nous viennent en pleine tronche afin de mieux cerner le jeune homme pris de nostalgie douce-amère, traumatisme et de solitude. Sous ses airs de joyeux luron et d’aventurier libre, Bartz est un orphelin ayant perdu sa mère durant son enfance et par la suite son père à l’âge de 17 ans. Ce dernier se retrouve seul mais aspire à retrouver ce qu’il fuyait auparavant, la société, sans doute par besoin de retrouver sa vie d’avant. Est-ce que Bartz recherchait une vie insouciante, une vie où ses parents étaient encore vivants ? Une vie qui s’éloigne de plus en plus de lui ? Sa rencontre avec Boko, un adorable chocobo et par la suite Lenna, la princesse du royaume de Tycoon le poussera à vivre une épopée incroyable dans laquelle il s’en sortira grandi et bien d’autres encore.

Pour moi, Home, sweet home est le thème de Bartz. Eventuellement, Music Box l’est tout autant sachant qu’elle est jouée lorsque des souvenirs de sa mère illustrent ses pensées. Je n’ai joué qu’une seule fois à FFV mais en me remémorant bien le jeu et en écoutant cette piste, Bartz est pour moi un jeune homme qui ne veut pas quitter le doux parfum de l’innocence qu’est l’enfance (surtout quand on sait qu’il refuse l’invitation de Lenna pour rechercher le roi de Tycoon). Une vie tranquille quoi. Pas étonnant que ce titre me touche autant !

Artwork par Yoshitaka Amano
Artwork par Tetsuya Nomura

Variantes et covers

Il existe plusieurs reprises officielles et par des fans de ce morceau. Commençons par celle de l’album Dear Friends dont les paroles sont en anglais et sámi (langue parlée au nord de la Scandinavie) ; Ou encore Love Grow regroupant certains titres de FFV et VI chantés en plusieurs langues.

La version advance est, contrairement à l’OST de la même version de Final Fantasy VI, sublime. Les développeurs de chez TOSE on fait un très beau boulot et elle figure dans la compilation Final Fantasy Finest Box. La Pixel Remaster est autant belle.

Elle a été reprise en 2018 lors du concert live A New World : Intimate music from Final Fantasy – Vol 2 orchestré par Arnie (qui dirige les séries de concert Distant Worlds depuis 2014) et Eric Roth. D’ailleurs, en février 2023, j’ai eu l’immense joie d’entendre ce morceau joué lors du concert Distant Worlds VI. Du pur bonheur et une grande émotion !

Sinon, les fans savent nous faire de belles reprises que ça soit orchestrale, folk, piano, chantée ou encore réappropriée.

Quelle est ta relation avec Home, sweet home ? Quelle version préfère-tu ?
Je t’encourage à aller mater ce joli fanart de Bartz.

Sources : – Livres La légende de Final Fantasy IV et V de Jonathan Remoiville (du moins, ce livre confirme ce que m’évoque ce morceau) et La musique de Final Fantasy – de Nobuo Uematsu à ses héritiers de Jérémie Kermarrec

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