Final Fantasy V : une aventure méconnue

Cet article sera probablement édité une fois ma lecture de La Légende FFIV et V terminée.

Et voilà, j’ai fini Final Fantasy cinquième du nom ! Il était temps que j’y joue aux FF old school pour ma culture et surtout, si tu es fan de FF, personnellement, tu dois avoir joué au moins à tous les 10 premiers au moins ! C’est peut-être le Final Fantasy le plus méconnu de la saga alors qu’il mérite toute de fois d’être testé au moins une fois dans sa vie.

Au Royaume de Tycoon, le roi senti quelque chose qui ne va pas concernant le vent et il décida de se rendre au temple du Vent… En effet, il avait raison, le cristal du Vent se brisa en mille morceaux ce qui provoque des séismes destructeurs.
Le monde dans lequel nous sommes a toujours été équilibré par les quatre cristaux aux phénomènes naturels tels que l’air, l’eau, le feu et la terre mais depuis que celui du vent a été détruit, un météore a chuté non loin de Tycoon. Cet événement va rapprocher quatre personnes qui ne se connaissaient alors pas. Bartz (qu’on peut désigner comme étant le héros) un aventurier qui a pour meilleur ami un chocobo nommé Boko, Lenna, la princesse du Royaume de Tycoon, Galuf, un sexagénaire amnésique à cause de l’impact de la météorite et Faris, un.e pirate. Tout les quatre vont ensuite enquêter sur le mystère de la météorite, de la brisure du cristal du Vent et sur la disparition du roi de Tycoon

Un scénario classique mais pas moins intéressant

Comme le titre l’indique, FFV n’est pas aussi marquant qu’un FFVI ou FFIX, mais il surprend tout de même parfois et notamment la fin que je croyais triste mais… je n’en dit pas plus. En effet, Final Fantasy V a la lourde étiquette du Final Fantasy « en sandwich » entre FFIV et surtout FFVI. En revanche, je retrouve tout ce qui me fait adorer un FF à savoir, une bonne histoire et surtout des personnages attachants comme Faris qui est ma favorite. Et il y a bonne petite pointe d’humour notamment avec Bartz qui est un peu l’élément comique du jeu (avec Galuf perso… « Mille Tonnerre ! ») mais je pense que le jeu est surtout riche par son système de classes (et encore, la version GBA offre des classes inédites et autres quêtes annexes dont une qu’on peut faire qu’une fois avoir fini le jeu) ce qui fait qu’on choisi quelles classes on veut attribuer à tels personnages. En plus, on peut combiner deux classes en même temps une fois qu’on en a maîtrisé plusieurs et ça c’est un excellent point positif.

Moi quand j’aime faire chier mes chats =)

La présence des dragons m’a énormément fait plaisir étant donné que j’adore ces créatures (leurs cri dans la version Steam est trop adorable ♥) qui sont assez importantes pour deux des personnages et surtout pour deux invocations qu’on peut acquérir plus tard dans le jeu (le logo de ce FF ne l’est pas par hasard en tout cas).

La scénario est, comme je l’ai dit, classique et pas aussi marquant qu’un FFVI ou FFIX, mais il surprend tout de même parfois et notamment la fin que je croyais triste mais… je n’en dit pas plus. Ah oui, on a droit à un sous-marin et également un aéronef vers le début du jeu !

ExDeath n’est pas le plus grand des méchants des FF, qu’on se le dise. Mais il reste quand même un des boss de fin avec lequel j’ai eu le plus du mal à battre (j’ai pourtant perdu qu’une seule fois contre lui). Je pensais que les combats contre Safer Sephiroth et la dernière forme de Ultimécia étaient suffisant.es mais non ! En revanche, j’ai beaucoup aimé Gilgamesh (qu’on retrouve dans FFVIII) qui a un rôle à cheval de l’ennemi et du soutient.

Le gameplay aka le point fort

Si son scénario est plutôt classique, FFV possède par contre un gameplay ultra riche et varié. A toi de décider qui sera un.e mage noir.e, blanc.he, rouge ou encore un voleur.euse et un guerrier.ère Le choix est très large puisqu’il y a au moins 22 (26 pour la version GBA) jobs ! Je dois dire que FFV partage quelques trucs en communs avec FFX-2 à savoir, un gameplay basé sur les classes, une équipe réduite de 3 à 5 personnages. Trouver ces similitudes m’a fait sourire.

Petit plus, chaque personnage peut cumuler deux jobs. Ce que je veux dire, c’est qu’un.e chevalier.ière peut utiliser de la magie noie. Seul la classe de mime permet d’ajouter trois spécialités.

Le farming un peu chiant par moment, c’est quand même un peu addictif une fois qu’on est dedans. Pourtant, j’ai eu raison de farmer puisque j’ai eu du mal à battre le boss final.

Une bande-son qui reste en tête

L’autre point fort de FFV, c’est sa bande-son signée Nobuo Uematsu une fois de plus. Je ne dis pas ça parce que j’adore ce compositeur mais honnêtement, la bande son est vraiment d’une réelle beauté. Je vais citer en premier le morceau nostalgique qu’est Home Sweet Home, qui est un peu le thème de Bartz et que j’avais découvert via le jeu Final Fantasy TheaterRhythm. Depuis, c’est devenu un de mes morceaux préférés des FF. Le Mambo de Chocobo est également génial, Beyond The Deep Blue Sea, un thème aquatique et hypnotique, Musica Machina donne une touche un peu futuriste pour un univers assez médiéval, A New World qui me reste pas mal tête, Harvest est très enjouée et donne envie de me taper une danse irlandaise, Battle at The Big Bridge un excellent thème de combat (qui a été maintes fois repris dans les autres FF) et le Thème de Lenna qui me rend toute mélancolique.

Tu vas me croire si je te dis que je n’ai pas arrêté de l’écouter en boucle après avoir fini le jeu ?

Il vaut le coup

[ Ceci est un ressenti de ma première partie. Peut-être que j’aimerais bien plus ce FF quand j’y rejouerais ]

Après un génial FFIV, FFV partage avec FFVIII l’étiquette (je me répète) du Final Fantasy qui a fait « moins bien » que son prédécesseur d’après les critiques de certain.es joueurs.euses. Pourtant, il mérite qu’on s’y attarde, vraiment.

Il n’est peut-être pas le plus novateur des Final Fantasy mais ne serait-ce que pour son système de combats et de classes pour les amateurs de grandes stratégies et si on est un fan de FF ou de retro gaming, c’est avec joie que je le recommanderais.

Ah oui, petite anecdote, c’est le tout premier FF pour lequel Tetsuya Nomura a bossé ! Il s’est occupé de la conception des combats et vu que son travail a porté ses fruits, il a été ensuite placé dans un poste un peu plus important. La suite, nous la connaissons tous.tes.

Les artworks de Yoshitaka Amano sont toujours aussi magnifiques. J’ai l’impression que ses œuvres pour les FF old school sont les plus beaux. D’ailleurs, je préfère largement le style d’Amano concernant les personnages, surtout en ce qui concerne Faris. Des cinématiques ont été rajoutées dans la version PS1 et c’est d’après les artworks de l’artiste que les personnages on été modelés en 3D.

Allez sur ce lien de FFDream (site qui m’a un peu aidée pour rédiger le résumé du jeu, étant un peu en panne d’inspi pour bien tourner mes phrases…SHAME je sais), il y a des informations intéressantes concernant cet opus !

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