5 fins de films qui m'ont marquée

5 fins de films qui m’ont marquée #1

Il y a des films qui nous marquent, des films qui nous émeuvent on encore qui nous déçoivent contrairement à la bande-annonce visionnée avant que Your Name ne commence. Il y a des intros de films qui nous installent directement dans l’ambiance comme la trilogie Spiderman de Sam Raimi ; et des fins qui soit nous laissent sur notre faim, soit nous en mettent pleins la gueule. Et bien, j’espère que tu as tout compris puisque je vais te présenter 5 fins de films qui m’ont bouleversée.

Bien évidemment, il y a du spoil !

La Liste de Schindler de Steven Spielberg (1993)

Il n’y a pas longtemps, je me suis retapée le film. Suis-je maso ? Oui un peu… mais aussi j’avais envie de le revoir. C’est également ce film qui m’a donnée envie de créer cet article.

D’une durée de plus de trois heures et presque intégralement en noir et et blanc, ce film est vraiment poignant et très dur (exécutions, humiliations et j’en passe). Les dernières minutes de ce film me scotchent toujours autant. La guerre est finie et les Alliés débarquent dans peu de temps dans le camp et comme Schindler a fait parti des nazis malgré ce qu’il a fait pour les juifs et juives, il est pourchassé. Les plus de milles juifs et juives qui ont été sauvé.es décident de lui offrir en gage de reconnaissance un anneau créé à partir d’une prothèse dentaire fondue avec un extrait du Talmud gravé dessus : « Celui qui sauve une vie sauve l’humanité tout entière » . Très touché par le geste, il s’en veut toutefois de n’avoir pas pu en sauver davantage. La jeu d’acteur de Liam Neeson est juste excellent durant cette scène. Lorsqu’il fond en larmes, c’est dur de ne pas en être extrêmement touché.e.

La scène finale qui me donne volontiers la boule à la gorge, c’est celle où tout les juifs et juives se rendent à la tombe de leur sauveur avec Yerushalayim shel zahav (trad : Jérusalem d’Or) en fond musical. Voir les acteurs et actrices accompagné.es du personnages qu’ils et elles ont interprété.es est une idée merveilleuse. On ne voit pas son visage mais c’est bien Liam Neeson qui déposent les roses sur la tombe.

Spielberg a refusé de toucher un salaire en déclarant que ça aurait été l’argent du sang.

Thelma & Louise de Ridley Scott (1991)

Difficile de ne pas y mettre mon film préféré ! Lorsque je l’ai vu pour la première fois, je voulais tellement que les filles s’en sortent. La peur qu’elle se fassent attraper ou pire… qu’elles se fassent tuer était présente. Alors inutile de faire tout un topo puisque j’en ai fait un article que je t’invite à lire si ce n’est pas déjà fait.

Thelma et Louise sont poursuivie par les flics au Grand Canyon comme elles sont en cavales après plusieurs délits de collectionnées. Soudain, elle se retrouvent complètement face à un ravin et encerclées par les flics (en plus d’un hélico en face de la Thunderbird). C’est alors que Thelma suggère à Louise d’aller « tout droit ». C’est la mort assurée certes, mais elles préfèrent ainsi plutôt que d’aller en prison. Les secondes où les filles se tiennent la main sont les secondes qui m’ont donné de gros frissons. Elle est tellement puissante. Pendant que Louise appuie de toute ses forces sur l’accélérateur, le polaroid prit au début du film s’envole. Je vois ça comme un adieu à leur ancienne vie pour entrer dans une nouvelle. Même si j’ai été très triste à l’époque de savoir qu’elles mourraient, la mort en soi n’est pas forcément triste. C’est une nouvelle qui s’ouvre à elles, une nouvelle vie de liberté !

Le Dictateur de Charles Chaplin (1940)

Ah Chaplin, un de mes grands amours. Je n’ai pas encore écrit d’article sur au moins un film de ce grand monsieur et pourtant, je suis une grande fan. J’ai même dévoré les 500 pages de son autobiographie ! Drôles, touchants et même dénonciateurs, ses films sont des pépites d’or. Le Dictateur est mon préféré. C’est d’ailleurs son tout premier film parlant alors que les films ont commencé à « l’ouvrir » depuis les années 20 ! Il joue alors deux rôles, celui du barbier juif à travers Charlot et le dictateur Hynkel.

Parlons de cette fin. Pour expliquer un peu le contexte, Chaplin joue ici le rôle du barbier juif qui est prit pour le dictateur. Pour sauver sa peau, il joue le jeu. C’est à ce moment-là qu’il doit faire un discours devant une grande foule et retransmit à la radio. Alors que son double aurait fait un discours rempli de haine, la barbier juif nous offre un tout autre plus positif.

En réalité, ce n’est pas le barbier juif qui prend la parole, ni même l’acteur mais l’être humain qu’était Chaplin. Il s’adresse tout simplement à nous, les spectateurs.rices. Un message d’espoir, ultra pacifiste et profondément humaniste que les américain.es ont bêtement analysé comme étant un message communiste. Bref !

Coco de Adrian Molina et Lee Unkrick (2017)

Un de mes gros coup de cœur de l’année 2017. J’ai été contente de voir que la culture mexicaine fut mise en avant dans un Disney-Pixar notamment concernant le Dia de los Muertos. C’est un peu comme la Toussaint mais en plus plus folklorique. La vie après la mort y est alors retransmise de manière géniale et magnifique dans ce film.

Alors que son arrière-arrière-grand-père est sur le point de disparaitre et après avoir eu la bénédiction de son arrière-arrière-grand-mère de continuer la musique, Miguel retourne au monde des vivants et se rue vers Coco, son arrière-grand-mère qui est la seule à pouvoir se souvenir de son père et par conséquent, la seule à pouvoir le sauver de la disparition définitive. La pauvre femme âgée n’avait plus toute sa tête mais grâce à la chanson Ne m’oublie pas que lui chante son arrière-petit-fils, elle se rappelle enfin de son père puisqu’il la lui chantait quand elle était haute comme trois pommes.

J’étais au ciné lorsque j’ai regardé ce film donc, pour moi, il est un peu dur de pleurer en étant entourée de personnes, mais la boule dans ma gorge m’étouffait presque !

La la land de Damien Chazelle (2017)

Autre coup de cœur de l’année 2017 ! J’adore les comédies musicales, ça me donne envie de chanter comme une casseroles et de danser comme une folle dans la vrai vie ! Et pourtant, même celles et ceux qui ne sont pas friand.es du genre on adoré La La Land. Je ne l’ai vu qu’une seule fois et pourtant, l’OST et la scène de fin sont resté gravés dans ma tête.

Tout le long du film, on assiste à la relation entre Sebastian et Mia interprété.es par Ryan Gosling et Emma Stone. Les deux personnages sont remplis de rêves, d’ambitions et n’hésitent pas à s’encourager mutuellement. Une relation saine quoi ! Pourtant, le couple connaitra une crise et finira par se séparer. Lors de l’épilogue, Mia se rend avec son nouveau compagnon dans un club de jazz dont elle reconnait le logo qu’elle avait esquissé pour Sebastian. Sur la scène, elle aperçoit son ex, qui l’aperçoit également, et décide de jouer le même morceau qu’il a joué lorsqu’il.elle se sont recontré.es. C’est là qu’une scène se met en place durant tout le morceau… J’étais tellement contente d’assister à une telle scène, si belle… Ce que ça aurait donné si tout ce qu’il et elle ont vécu se serait passé différemment. En effet… ce n’était qu’une séquence de rêve… A la fin, les deux protagonistes se regardent est se sourient une dernière fois exprimant leur admiration et respect mutuel quant à leur carrière accomplie.

Si le film se serait fini sur un happy end, ça aurait gâché toute la beauté de cette fin amère. Enfin, non, elle n’est pas si amère puisque Mia a enfin fini par devenir une actrice reconnue et Sebastian a pu ouvrir son club de jazz. Et oui, toute les histoires d’amour ne se finissent pas toujours aussi bien !

Une deuxième partie verra le jour 🙂

21 réflexions au sujet de « 5 fins de films qui m’ont marquée #1 »

  1. Julien

    La fin de la liste de Schindler est terriblement émouvante. Schindler a été d’un courage inouï et le fait qu’il avait l’impression de ne pas avoir sauvé assez de juifs, ça prouve aussi que c’était quelqu’un qu’avait conscience de ce qu’il se passait et qu’était profondément humain. Liam Neeson est au sommet dans ce film

    Aimé par 1 personne

    Répondre
    1. Nana Coubo Auteur de l’article

      Et c’est une preuve que tout les nazis n’étaient pas forcément des nazis mais juste une belle couverture pour sauver. Il risquait quand même sa vie en plus. Bon après, c’est quand même grâce à son côté opportuniste qu’il a pu sauver ces gens et comme quoi, l’opportunisme peut servir ^^.
      Et il était encore inconnus si je ne m’abuse. Pas mal d’acteurs voulaient ce rôle comme Mel Gibson. N’oublions pas Ralph Fiennes qui est excellent dans le rôle du terrible Amon Göth 😉

      J’aime

      Répondre
  2. Julien

    Je suis super content de voir que tu cites la fin de La La Land car j’ai été hyper touché par cette fin. On est prit dans une spirale de 7 minutes où on y croirait presque, on commence à se demander si le réalisateur nous as pas berné depuis une demi-heure, et qu’en fait, ils sont ensemble, mais non… et à la fin, il se regarde avec admiration et respect l’un envers l’autre, et j’avoue que j’ai versé ma larme…. rarement vu une fin aussi réussi

    Aimé par 1 personne

    Répondre
    1. Nana Coubo Auteur de l’article

      J’ai failli chialer au ciné mais voilà, j’arrive pas à chialer en présence des autres… (il y a qu’une fois quand j’ai regardé un animé, j’ai versé ma larme en présence de ma meilleure amie et de son compagnon. Elle chialait à grosses goûtes et lui la consolait ahah)

      J’aime

      Répondre

Laisser un commentaire